Pollution : les dirigeants sud-africains brisent le silence

Face à la pollution maritime causée par une fuite d’une usine chimique, attaquée lors émeutes en juillet dernier, la classe dirigeante sud-africaine est sortie de son silence le dimanche 3 octobre 2021; et indique ainsi que ce phénomène a créé une grave catastrophe environnementale.
A l’issue de la condamnation de Jacob Zouma, ancien président de l’Afrique du Sud, à 15 ans de prison pour son refus de répondre à une convocation de la justice de son pays pour être entendu dans une affaire de corruption d’Etat sous son règne; des émeutiers avaient effectué un pillage et incendié certaines infrastructures.
Parmi les infrastructures incendiées lors de cette manifestation, figure un entrepôt agrochimique qui n’est pas loin du port de Durban, dans l’est du pays. Dedans, donc dans l’entrepôt, il y’avait en son sein des produits chimiques utilisés pour la fabrication d’herbicides, de pesticides et de fongicides entrenant une pollution massive.
Au termes des émeutes, les autorités locales ont fermées les plages pour des mesures de sécurité et ont exigés aux populations de ne pas exercer la pêche; surfer ou prendre des poissons morts trouvés sur ces endroits.
Ces bordures de mer sont jusque-là interdits aux citoyens. Les autorités avaient dénombrées lors de ces violences 354 morts avec d’importants dégâts et pillages ayant coûter 50 milliards de rands, soit 2,8 milliards d’euros de perte subie.
Des émeutes de ce genre n’ont jamais été enregistrées depuis la fin de l’apartheid ce qui a poussé le président Cyril Ramaphosa a les qualifiées de tentative d' »insurrection ».