L’Elysée replique et dément les accusations du Mali

L’Elysée replique et dément les accusations du Mali

Le Premier ministre malien a notamment accusé la France de lâcher son pays à la tribune de l’ONU. L’Elysée a tenu à réagir et démentir fermement ces propos qu’elle juge inacceptables et indécents sur la forces Barkhane présente au Mali .
 
Le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé lors de son discours à l’ONU, la France d’un « abandon en plein vol » suite à sa décision de retirer progressivement la force barkhane avec ainsi une absence de concertation. 

« La nouvelle situation née de la fin de Barkhane; plaçant le Mali devant le fait accompli et l’exposant à une espèce d’abandon en plein vol, nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaire », a par ailleurs expliqué le Premier ministre malien.

 

L’Elysée attaque à son tour les autorités maliennes

Nonobstant, ces propos ont été très mal accueillis par L’Elysée. « C’est beaucoup d’hypocrisie; c’est beaucoup de mauvaise foi; beaucoup d’indécence surtout parce que ces propos ont été tenus le samedi 25 septembre; or, le vendredi 24 septembre, un 52e militaire français a notamment donné sa vie pour combattre le terrorisme au Sahel », s’exprime Florence Parly, ministre des armées de France. 

« j‘ai l’impression que la date sur laquelle les autorités maliennes, arrivées au pouvoir via un coup d’Etat en août 2020, se sont engagées, ne leur convient pas parfaitement; et qu’ils ont envie de faire durer la chose. Mais de là, à s’essuyer les pieds sur le sang des soldats français, c’est inacceptable », ajoute elle. 

Dans ce contexte, la France appel également au respect de la date prévue pour les élections législatives et présidentielles dont les autorités maliennes prévoient de reporter.

En effet, la France a programmé depuis le mois de juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel; mais aussi de quitter certaines bases. A savoir : Kidal, Tombouctou et Tessalit;  tout en prévoyant de réduire ses effectifs à 2.500 – 3.000 hommes dans la région d’ici 2023. 

« Le projet de quitter KidalTessalit et Tombouctou (…) a été élaboré avec les chefs d’Etat de la zone G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) »; a confirmé le général Laurent Michon. Il rejette également toute absence de consultations et accusation d’abandon.

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